Sur les berges des cours d’eau, en général près d’une serve retenant la précieuse force motrice, moulins, battoirs et pressoirs ont longtemps travaillé le blé, le chanvre et les oléagineux. On comptait ainsi plus de 90 moulins à farine en 1809 dont une cinquantaine ont laissé des traces. Mais l’eau abondante a aussi alimenté et actionné scieries, tourneries, centrales hydro-électriques, sucreries, papeteries ou encore tanneries. La tannerie occupe une ancienne grange à l’amont de laquelle est installé le lavoir du quartier. Ses murs en pisé et ses clefs de tirant de bois en font un bâtiment rural traditionnel.