Depuis quelques années, il améliore continuellement sa technique et expérimente avec différents styles dans des directions très variées. Asaz reste attaché à la proximité qu’il peut avoir avec chacun de ses sujets. Il est animé par le partage culturel et les échanges avec les populations locales lorsqu’il peint leurs portraits aux quatre coins du monde. Il a d’ailleurs la chance d’avoir pu œuvrer lors des festivals au Kosovo, au Chili, en Italie et dans sa ville natale au Grenoble Street Art Festival. Son travail s’oriente autour de la capacité de différenciation entre l’image et les mots, par l’incrustation de portrait dans des métaphores.
En suggérant à l’œil d’être confronté à la fois au visible et au lisible, il subit l’expérience physique d’une illusion d’optique. La focalisation sur le regard ne permet pas de saisir le mot et à l’inverse faire une lecture du mot retire toute possibilité à l’œil de contempler les détails du portrait. Par un jeu poétique entre des lettres qui s’entrelacent et l’intensité d’un regard ; les mots, outils du langage et supports de l’expression acquise par l’éducation, sont unis aux émotions innées perceptibles sur le visage. Il s’interroge sur l’influence du regard des autres qui conditionne l’intégration sociale de chaque individu.