En 2025, le Musée de Bourgoin-Jallieu propose une exposition temporaire entre beaux-arts et patrimoine sur la thématique du train, de l’architecture ferroviaire et du paysage. Le musée possède en effet deux tableaux (huiles sur toile) mettant à l’honneur le train. "Locomotive dans la nuit" due au peintre lyonnais Louis Beysson (1856-1912) et "Le passage à niveau" du peintre paysagiste William Didier-Pouget (1864-1959).
L’avènement du train apporte une nouvelle vision du monde. Déplacement de « masse », rapidité, diversité des paysages traversés, évolution des paysages et de leur représentation avec la présence de trains, gares, passages à niveaux, tunnels et autres viaducs.
Les artistes s’emparent de cet objet de la modernité au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle qui leur offre une nouvelle perception du monde qui les entoure. Du train qui passe au loin dans un paysage à celui qui arrive en gare ou à un passage à niveau jusqu’à une évocation du mouvement et de la vitesse, le train et l’architecture ferroviaire ont inspiré les artistes, des plus célèbres à de plus modestes trop souvent méconnus. Ce faisant, ils poétisent le ferroviaire, le nimbent de noblesse et l’adoube auprès de la société, la photographie et les affiches de tourisme n’étant pas en reste.
De même, l’arrivée du chemin de fer dans les villes nécessite la construction d’infrastructures, gares (gare de Bourgoin et gare de Jallieu), entrepôts et voies ferrées, passages à niveau et maisons de gardes-barrières, buffets de gare, viaducs et ponts, quartiers, etc. transformant ainsi les villes et les paysages traversés. Une nouvelle carte du territoire se recompose par le système ferroviaire depuis les années 1830 jusqu’à nos jours.
L’exposition est divisée en trois parties : Le ferroviaire : 10e muse pour les artistes, « Un train peut en cacher un autre », Terminus ! L’écosystème architectural ferroviaire