Deux familles, égales en noblesse
Dans la belle Vérone, où nous plaçons notre scène
Sont entraînées par d’anciennes rancunes à des rixes nouvelles
Où le sang des citoyens souille les mains des citoyens.
Roméo et Juliette

Ici l’histoire d’amour est ramenée à l’essence pure de son conflit. La scène devient une arène de sport, le public assiste à l’opposition de deux groupes, érigés l’un contre l’autre par défaut, mus par le désir de se surpasser.
Au-delà de la provocation et du conflit, se dessine l’image de nos deux amants maudits. Joueurs insatiables, ils ne semblent pas se soucier de gagner, tant que leur participation les rapproche l’un de autre. La compétition est un jeu, mais elle peut aussi devenir dangereusement sérieuse.